Santé mondiale – Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida (1er décembre 2023)

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À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, la France réaffirme son engagement de longue date dans ce combat. Membre co-fondateur du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose en 2002 et à l’origine, avec le Brésil, de la création d’Unitaid en 2006, la France est l’un des tout premiers pays à avoir mené une action internationale fondée sur les valeurs de solidarité et d’accès universel aux traitements, accompagnée d’un effort financier à la mesure des enjeux.

Malgré les progrès considérables réalisés durant ces trente dernières années, la France déplore qu’en 2022, plus de 630 000 personnes soient décédées de causes liées au VIH et que 1,3 million de personnes ait contracté le VIH.
Dans ce contexte, la France appelle l’ensemble des acteurs de la communauté internationale à redoubler d’efforts pour mettre fin à la pandémie d’ici à 2030, conformément aux objectifs de développement durable fixés par les Nations unies.

Pour sa part, la France poursuit son engagement résolu dans la lutte contre le VIH/Sida :

  • en tant que deuxième bailleur historique du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, avec près de 6,7 milliards d’euros versés à ce jour et une contribution inédite d’1,6 milliard d’euros pour les années 2023 à 2025 ;
  • par son soutien aux organisations de la société civile, notamment en finançant 20% de « L’Initiative » pour 2023-2025, programme actif dans 40 pays parmi les plus vulnérables ;
  • en tant que donateur principal à Unitaid, dont la France a financé 56% des actions en faveur de l’innovation des traitements, des diagnostics et de la prévention).

Cette approche solidaire et multilatérale est au cœur de la Stratégie française en santé mondiale pour 2023-2027, lancée à Lyon en octobre dernier par la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna avec M. Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention, et Mme Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.