Liban - Q&R - Extrait du point de presse (18 janvier 2024)

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Q - Je voudrais avoir une idée sur la visite de M. Le Drian au Liban. Est-ce qu’il compte se rendre au Liban prochainement ? Deuxièmement, est-ce que le comité des cinq pays qui se réunissent pour le Liban… Ils se réunissent chaque fois dans une capitale. Est-ce qu’il est prévu - apparemment - que cette réunion ait lieu ? Ce ne sont pas des ministres nécessairement, ça peut être au niveau ambassadeurs. Il y a une réunion qui est prévue prochainement, apparemment, à Paris. Avez-vous des informations à ce sujet ? Et troisièmement, il y a eu beaucoup de tensions durant les dernières heures à la frontière, au Sud-Liban. Avez-vous eu des contacts avec les parties ? Et avez-vous une réaction à faire à ce sujet ?

R - Sur la mission qui a été confiée par le Président de la République à Jean-Yves Le Drian, je n’ai pas d’informations à ce stade sur ses prochains déplacements. Sur votre deuxième point, sur le groupe des cinq, je vous propose de revenir vers vous sur cette question, avec plus d’éléments, pour vous apporter les éclairages nécessaires. Et sur votre troisième question, qui concerne la situation à la frontière entre Israël et le Liban : évidemment, c’est un sujet de préoccupation majeure pour la France, puisque cela participe des tensions dans la région. La France est toujours très active pour s’assurer que le niveau de tension ne monte pas et que la situation ne s’aggrave pas. Il est essentiel à nos yeux d’éviter toute tentative escalatoire, notamment au Liban. Et nous passons tous les messages à tous les acteurs impliqués dans la zone. Le Président de la République et le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont mobilisés en ce sens et sont notamment mobilisés pour prévenir toute escalade militaire, et ce depuis le début de la crise, depuis le 7 octobre. Je vous rappelle que le Président de la République a fait un déplacement dans l’ensemble de la région et que l’ancienne ministre de l’Europe et des affaires étrangères a fait quatre déplacements dans la région, et que ces déplacements se sont alliés à de nombreuses consultations téléphoniques ou de consultations à Paris.

Par ailleurs, on rappelle régulièrement, et je vais le rappeler encore aujourd’hui, la nécessité de préserver la sécurité de la FINUL qui est la force des Nations unies au Liban, et de sa capacité à remplir son mandat par l’ensemble des acteurs. Nous condamnons évidemment toute atteinte à la sécurité de la FINUL dont, je vous le rappelle, la France fournit le premier contingent. La résolution 1701 reste notre base de travail pour parvenir à la paix et à la sécurité dans cette région, et pour qu’elle soit pleinement appliquée, il faut que la FINUL soit soutenue, comme les forces armées libanaises. Donc pour répondre à votre question, oui, c’est une priorité.