Santé mondiale - La France et l’OMS annoncent un nouvel accord pour renforcer les systèmes de santé afin de lutter contre le COVID-19 (11 février 2022)

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La France et l’organisation mondiale de la santé (OMS) ont annoncé un nouvel accord de contribution de 50 millions d’euros qui aidera les systèmes de santé des pays à surmonter les goulets d’étranglement dans la lutte contre la Covid-19 et à accélérer l’accès équitable aux tests, aux traitements et aux vaccins.

L’accord, rendu public en marge de la conférence ministérielle des ministres des affaires étrangères et des ministres de la santé à Lyon (France), vise à soutenir les travaux de l’OMS et des coorganisateurs du Connecteur sur la réponse et les systèmes de santé (Health Systems and Response Connector - HSRC) de l’Accélérateur d’accès aux outils Covid-19 (ACT-A), alignés sur le Plan stratégique de préparation et de réponse (SPRP) de l’OMS pour le Covid-19.

Le HSRC veille à ce que les pays disposent des ressources techniques, opérationnelles et financières nécessaires pour acquérir et utiliser efficacement les vaccins et autres outils Covid-19. La contribution de la France permettra d’accélérer l’accès équitable à tous les outils Covid-19, en examinant les goulets d’étranglement du système de santé de chaque pays et en identifiant les réponses et solutions adéquates.

« L’OMS est très reconnaissante au Gouvernement français pour son engagement continu en faveur de l’unité mondiale dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « La France a joué un rôle de premier plan en soutenant les travaux de l’OMS dans le cadre d’ACT-A. Ce type de contribution est crucial pour l’OMS et essentiel pour que l’OMS puisse accomplir sa mission et préserver la vie des personnes les plus vulnérables dans le monde. »

Par l’intermédiaire du HSRC, la contribution aidera les pays à transformer la livraison de vaccins en campagnes de vaccination efficaces, à transformer la livraison de tests en approches efficaces de test et de traitement, à poursuivre les stratégies de test au niveau communautaire pour soutenir les mesures de santé publique et les plate-formes de surveillance des maladies, et à soutenir les opérations cliniques vitales. Cela implique de renforcer les mécanismes de réponse nationaux et de consolider les systèmes de santé.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a déclaré : « la santé mondiale revêt une importance cruciale pour la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Ce soutien à l’OMS vise à apporter un appui supplémentaire aux systèmes de santé des pays, à renforcer la coopération entre les acteurs et la coordination entre les composantes de l’ACT-A ; à améliorer le dialogue avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile et les pays bénéficiaires, et à accélérer l’accès équitable aux nouveaux outils Covid-19 et à garantir leur mise à disposition à une échelle et une portée permettant de sauver des millions de vies. »

La France partage avec l’OMS des priorités clés en matière de santé, en adoptant une approche transversale et en donnant la priorité à la couverture sanitaire universelle dans le cadre du Programme de développement durable 2030.

En décembre 2019, la France et l’OMS ont signé un nouvel accord-cadre pour 2020-2025, confirmant le rôle de la France en tant qu’acteur clé de la santé mondiale, ainsi que son soutien ferme au treizième programme général de travail de l’OMS, une stratégie quinquennale qui vise à assurer une vie saine et le bien-être des personnes de tous âges.